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  • Chapitre 3.3 : La séparation - (1203)

    L'année s'étire comme un fleuve lent, chaque mois marqué par des nouvelles venues de contrées lointaines. À Marseille, les marchands affluent, apportant avec eux des récits de batailles, de trahisons et de bouleversements.r303.jpg

    En janvier, la nouvelle de la reprise et du pillage d'Angers par Robert de Tourneham pour le roi Jean sans Terre se répand rapidement. Ponce Vitali, l'un des marchands les plus influents de la ville, m'informe de la situation. "Jean va perdre la Bretagne," dit-il avec un soupir, « mais il semble vouloir reconquérir le territoire. » Chaque mot, chaque regard est empreint de la conscience que ces conflits éloignés ont des répercussions sur nos vies. Vitali est un homme de petite stature, mais son port altier et ses yeux perçants dégagent une autorité naturelle. Son visage, marqué par les années passées en mer, reflète la sagesse et l'exrapérience d'un homme habitué à affronter les tempêtes.

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