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Etape 4 : la sous-couche

Deux écoles s'affrontent : les blanchistes et les noiristes.

Au début était le néant. Le chaos. Puis la figurine apparut et l'homme voulut la peindre. Horreur, la peinture n'accrochait ni au métal ni au plastique. Pire, quand après moult efforts il avait fini par barbouiller sa création, l'homme se retrouvait avec des écailles de peinture sur les doigts dès qu'il sortait la figurine de la vitrine.

Alors une lumière se fit dans son esprit et l'homme inventa la sous-couche.

Bon, certains vous diront que c'est Prométhée qui a volé l'idée aux Dieux, mais, vous ne trouvez pas qu'ils vont un peu loin? Moi si.

Une première couche donc, finement répartie sur la surface de la figurine pour recevoir et accrocher les teintes joyeuses dont l'homme pare l'objet de tous ses désirs... mais je m'égare.

Mais alors me direz vous de quelle couleur sous-coucher?

Blanc ! dit le blanchiste optimiste, persuadé que son coup de pinceau habile recouvrir bientôt cette teinte blafarde des vives couleurs des uniformes rutilants, même s'ils sont bleus (alors que rutilant veut dire rouge, comme glauque veut dire vert, mais qui s'en soucie encore...).

La sous couche blanche rend justice aux couleurs en les soutenant de sa lumière et donne à la figurine cet aspect pimpant si important pour les chevaliers blasonnés ou les uniformes de Lansquenets.

Noir ! répond le pessimiste noiriste, convaincu que sa maladresse et son pinceau à 3 poils laisseront immanquablement des vides sur la figurine, et que ces vides seront invisibles s'ils sont noirs. Le sot ! Par ailleurs le noiriste affectionne ce coté mat et terne que donne la sous-couche noire. Ces couleurs éteintes lui paraissant le comble du réalisme.

Moi, vous me connaissez, les raisonnements binaires, très peu pour moi. Alors après en avoir longtemps débattu avec moi même et avoir pratiqué successivement le blanc et le gris clair j'ai choisi cette fois d'opter pour... le beige !

Allez hop !  Directement sur la grappe ! On verra bien plus tard ce qu'on fait sur les petits bouts que le scalpel dénudera au dégrappage !

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 Note shopping : Exceptionnellement, j'ai cassé ma tirelire pour acheter une bombe Games Workshop. Cette marque pratique des prix absolument scandaleux, mais la faiblesse de l'offre en peintures de qualités dans ma région, plus ma hâte à franchir cette étape ont eu raison de ma radinerie légendaire et atavique.

Commentaires

  • Après, un gars qui applique comme un goret la meilleure peinture du monde obtiendra toujours un résultat pourri. Faut y aller léger avec la bombe, secouer au moins deux minutes avant, vaporiser à 20-30cm de distance et faire plusieurs passages légers plutôt qu'un long passage qui insiste. N'oubliez pas de purger la bombe si vous voulez qu'elle serve plus d'une fois: pour ça, vous vaporisez en la tenant la tête en bas jusqu'à ce qu'il ne sorte plus que de l'air.

  • Perso, je sous-couche depuis des années avec des bombes de blanc mat de magasin de bricolage (Bricorama pour ne pas le nommer) à 8,5 euros. Honnêtement, je ne vois pas de différences avec la bombe de GW qui coute le double.

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