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Bernard Roger de Beaufort (Officier de Cavalerie de Nice)

Bernard Roger de Beaufort blasonne « De gueules au lion passant d'argent ».

Bernard Roger de Beaufort.jpgBernard Roger de Beaufort était un cadet de famille qui partit aux croisades avec Richard Coeur de Lion. Il avait déjà combattu avec lui en Aquitaine. A son retour de croisade, il demeura en Aquitaine. Il est présent à Châlus en 1199 et, après la mort de Richard, il s'attacha à Philippe de Faulconbridge, dit de Cognac, le fils naturel du Cœur de Lion qui l'envoya auprès du comte de Vintimille pour juger de la situation en Provence. Il revint auprès de Philippe de Cognac jusqu'à la mort de celui-ci en 1201. Il se fixa alors en Normandie.

Ses descendants perdront la plupart des fiefs par la suite, par mariage ou par décisions royales, si bien que de nombreux fils de la famille se tourneront vers le clergé, où ils arriveront aux plus grandes responsabilités.

La famille devint célèbre au 14ème siècle. Pierre Roger devint abbé de Fécamp en 1326, évêque d'Arras en 1328, archevêque de Rouen, président de la Chambre des Comptes en 1330 et enfin pape à Avignon, le 19 mai 1342, sous le nom de Clément VI. Son frère aîné, Guillaume II Roger, acheta de nombreux fiefs. En 1344, il obtient le fief de Beaufort, transformé en vicomté, en comté en 1347. En 1343, Guillaume II Roger achète au Dauphin Humbert II le château de Veyre-Monton et les seigneuries auvergnates du Pont-du-Château, de Monton, d'Aubusson, d'Aurouze, de Saint-Martial, de Chanteuges et de Langeac.En 1348, la reineBernard Roger de Beaufort 2.jpg Jeanne offrit à Guillaume le fief de Valernes, érigé en vicomté en 1350. En 1353, elle lui offrit Saint-Rémy, Pertuis, Meyrargues, les Pennes et Séderon. Il participa à la bataille de Poitiers, en 1356, et fut fait prisonnier à rançon. Guillaume II guerroya en Auvergne avec le duc de Berry durant tout le dernier semestre 1369. Puis l'année suivante, le comte participa avec Louis II de Bourbon au blocus de Belleperche. À la mort de son frère le cardinal Hugues Roger en automne 1362, Guillaume par héritage se vit attribuer la baronnie de Bagnols-sur-Cèze et le comté d’Alès. En 1371, Guillaume II fit de Guillaume III son héritier universel. Il léguait à son « fils bien-aimé », l'ensemble de son patrimoine limousin, avec le fief et le titre de comte de Beaufort, d'une part, ainsi que ses fiefs d'Auvergne contigus au Limousin, et la moitié de ses terres dans les comtés de Provence et Forcalquier, « selon la partition faite par notre seigneur le pape ».

(Note : la famille est véridique à partir de Pierre Roger (Clément VI) et Guillaume II Roger. Le personnage est inventé. Les armes sont celles de l'une des nombreuses branches des Beaufort en France.)

Commentaires

  • A noter la similitude de ces armoiries avec celles des Sabran.
    A cette époque, il était inéluctable que deux chevaliers éloignés géographiquement portent les mêmes armoiries. C'est pour résoudre les conflits de préséance qui en résultaient que sont nés les hérauts d'armes, et à travers eux, la science héraldique.
    Ordinairement, celui qui pouvait prouver la plus ancienne utilisation du dessin le conservait. L'autre les modifiait.
    Pour notre guerre d'indépendance Marseillaise, il est peu probable que les deux chevaliers combattent ensemble, l'un venant du Gard, est Sénéchal des armées de Toulouse, l'autre vient des Alpes maritimes avec le parti niçois.

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