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Guillaume Marchesan de Roccasparviera

Guillaume se déplace à cheval mais combat à pied.

La famille Marchesan de Roccasparviera blasonne « Parti d'or et de sable à l'étoile de l'un dans l'autre ».

Les Marchesan sont une ancienne et puissante famille qui avaient en fief une partie de la ville de Digne. Jean, le père de Guillaume, cadet de famille, avait gagné la région de Nice après avoir amassé quelque butin dans les temps troublés et s'était taillé un petit fief qui comprenait les 2 villages de Roccasparviera, l'un sur le versant de Nice, l'autre sur celui de Cuneo. Guillaume veut suivre l'exemple de son père. Sa troupe est mal équipée mais constituée de montagnards endurants et solides, habitués aux coups durs.

 

Par la suite, un membre de la famille fut, en 1287, parmi les otages des plus notables familles de Provence, livrés après le traité d'Oloron au roi d'Aragon. Daniel Marchesan acquit en 1325 le fief de la Turbie, qu'il céda ensuite pour recevoir l'investiture des trois quarts du fief de Coaraze. Le même Daniel fut premier consul de Nice en 1326, 1330 et 1339. Son fils cadet Mathieu épousera Monina Chabaud et leur fils Ludovic recevra le fief d'Aspremont en 1406 des mains du Duc de Savoie Amédée VIII. Il fera construire le nouveau château sur l'emplacement actuel, que son fils Honoré vendra aux Borriglione en 1442 pour 3000 florins.

(Note : la famille est véridique, le personnage est inventé. Cette famille se trouve feudataire d'une portion de Digne au commencement du XIVème siècle. Elle a porté les titres de « Seigneur de la Turbie et Digne, Baron de Coaraze et Roccasparviera (Nice), Seigneur de Roccasparviera (Cuneo), Seigneur de Châteauneuf et d'Aspremont. Les armes connues de la famille sont beaucoup plus complexes (« Ecartelé au I et au II parti de gueules et d'or; au II et III parti d'or et de sable, le second au lion couronné, le troisième à l'étoile, le tout de l'un dans l'autre ») mais sans doute plus tardives.)

VH

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