Alors que les troupes arlésiennes quittent la ville, la population observe en silence, une émotion mélangée de soulagement et de méfiance. Je salue Ramon d'un signe de tête. « Adéu, Ramon. Que la paix te soit douce.» Il répond avec un sourire triste avant de s'éloigner.
C'est alors qu'un noble catalan s'avance vers moi. Son port est droit, ses épaules larges, et son regard fixe le mien sans ciller. « Sire Roncelin, puis-je vous parler en privé ?» demande-t-il d'une voix profonde et assurée.
« Bien sûr, à l'écart,» réponds-je, intrigué par sa démarche.