Le soleil de janvier illumine Marseille d’une clarté froide. Le port est animé, comme toujours, mais une tension sous-jacente semble peser sur la ville. Je me tiens à la fenêtre de ma demeure, observant les mouvements des navires, quand l'arrivée de Bartolomeo Ubaldi est annoncée. Un sourire éclaire mon visage à la pensée de revoir ce vieil ami.
Dans la grande salle, Bartolomeo entre, sa silhouette familière désormais plus assurée. Le jeune chevalier fluet que j'avais connu a laissé place à un homme à la carrure affirmée, mais son sourire demeure le même.