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Présentation du Projet : Marseille en 1200 en 25/28mm

Pour créer une armée médiévale de jeu d'Histoire, on peut se contenter de peindre n'importe quelle figurine, en suivant aveuglément une liste d'armée publiée.
J'ai choisi une autre voir : faire mes propres recherches.
Cet article présente l'armée dans son contexte

Le contexte.

Il fallait une date à l'armée que je constitue, j'ai choisi l'an 1200. Nous sommes juste entre la troisième croisade, celle de Philippe Auguste et Richard Cœur de Lion et l'infâme quatrième qui se terminera par le sac de Constantinople. Entre ces deux grands mouvements de foule, un flot plus restreint de seigneurs en mal de rédemption ou d'aventures emprunte le port de Marseille pour aller et revenir d'Outremer.
Marseille est nominalement sous la souveraineté du Comte de Provence, qui est aussi Comte de Barcelone. En réalité, la ville est virtuellement indépendante, son territoire se partage entre le Vicomte, seigneur temporel, vassal de Barcelone, l'Evèque, seigneur ecclésiastique possédant la moitié Est de la rive Nord du Lacydon, et la très riche et très prestigieuse abbaye de Saint Victor qui possède la rive Sud jusqu'aux collines de ND de la Garde.
Une quatrième force politique importante est constituée par les riches familles d'armateurs et de marchands qui ne rêve que d'une chose : faire de leur ville une République maritime à l'instar de Pise ou de Gènes.

En 1193, le dernier Vicomte, Barral, est mort sans héritier. Il n'est pas question pour les marseillais d'accepter que leur ville soit administrée directement par Barcelone, concurrente maritime, et qui jusqu'ici a montré tous les signes de préférer Arles ou Aix comme siège de sa puissance en Provence. Le peuple prend donc d'assaut l'Abbaye de Saint-Victor est en extrait l'abbé Roncelin, frère du défunt Barral, et le somme de renoncer à la tonsure, de se marier et de reprendre la couronne Vicomtale.
Cela fait les affaires des puissants voisins du Comte de Provence. Parmi eux, à l'Ouest, le Comte de Toulouse suzerain sur la rive gauche du Rhône de la très puissante famille des Baux et de toute la rive droite du fleuve jusqu'au Vivarais.
Il y a aussi, au Nord, le Comte de Forcalquier, qui tient la rive Nord de la Durance de Manosque à la source.

En jouant alternativement de ces atouts diplomatiques, de ruse et de force, Roncelin parviendra à garder le pouvoir jusqu'en 1209.
Pour compléter les maigres forces marseillaises, j'ai imaginé de leur adjoindre, outre les forces de Toulouse et Forcalquier qui, à l'occasion sont intervenues contre Barcelone, quelques chevaliers croisés fraîchement débarqués de leur pélerinage armé. Après tout, ce type de détournement s'est produit plusieurs fois, la plus « fameuse », hélas, étant la déposition de l'Empereur Byzantin par la 4ème Croisade.

La période ayant aussi vu des raids sarrasins sur les cotes de Provence, et jusque dans Marseille, l'option d'alliés croisés n'est que plus justifiée.

 

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