Jean d'Aillon n'a pas tout dit ! Mais il nous a donné quelques éléments dans « Marseille 1198 » et dans « Londres 1200 » Dans le premier, Guilhem revient, après une vie d'aventures, dans sa ville de naissance et y lie des relations de confiance avec le Vicomte Roncelin (EHK01) et le viguier Hugues de Fer (EHK18). Dans le second, il s'ennuie quelques mois entre la conquête de son fief de Lamaguère et son départ pour Londres. C'est dans ce créneau que se place sa deuxième mission vers la Cité Phocéenne. Il est chargé par le Comte de Toulouse de rameuter les vassaux situés entre les Cévennes et le Rhône pour appuyer les revendications de Roncelin contre le Comte de Barcelone.
Un portrait de Guilhem par Christelle Friaud
Pour cela, Guilhem a deux atouts : son aura de chevalier, rude combattant formé à la dure école de rudes routiers comme Cadoc et Mercadier, et son talent de Troubadour qui tourne en vers élégant un chant de Liberté pour les rives du Lacydon qui est hélas perdu.
Mais évidemment, Guilhem n'est pas homme à s'acquitter d'une telle mission sans payer de sa personne. Il s'engage donc à se battre dans la bataille du Comte de Comminges, aux cotés des vassaux qu'il réussit ainsi à convaincre.
Malheureusement pour Marseille, la mission que lui confie le Roi à Londres le rappelera bientôt loin des rivages qui l'ont vu naître.