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HK 57 Georges le Magyar (alias Kővári Gyurika)

 

En 1196 prend fin le règne de Béla III, Roi des Hongrois, sous le règne duquel le pays fit un pas décisif vers la civilisation occidentale.
Sous son règne l'aristocratie se sédentarisa, le pastoralisme fit une part de plus en plus grande à l'agriculture, des colons germaniques vinrent implanter et transmettre de nouvelles techniques et de nouvelles cultures, des villes s'édifièrent et les fiers cavaliers Magyars apprirent à se battre comme des chevaliers occidentaux.

Mais à la mort de Béla, le pays se déchire entre ses fils Emric et Andresz. Les soubresauts de cette lutte touchent tout le pays, et jusqu'aux marches de Transylvanie, notamment à Kővárvidék, au sud de Nagybánya, région de contact et de mélanges entre les derniers Daces, les Hongrois, les Sicules et les colons saxons invités en 1142 par le père de Béla III, Géza II.

Kővári Gyurika a vu son enfance baignée dans cette atmosphère cosmopolite et de rapides progrès techniques. Cela a aiguisé sa curiosité et voyant ses amis se déchirer dans les deux camps, d'une querelle dynastique qui lui semble inepte, il préfère suivre Pons Blanc, un dinandier d'origine Marseillaise venu former les artisans locaux et qui rentre prudemment chez lui.u102.JPG

Il est possible au demeurant que les yeux verts de la brune jeune fille Mirelho Blanc ait joué un rôle dans son choix. Mais avant tout Gyurika (que Pons appelle Georges) a envie de voir le vaste Monde. C'est d'ailleurs une personnalité chaleureuse qui rend les gens qu'il rencontre à l'aise et l'aide dans cette grande aventure.

Bien sûr il a l’impatience de la jeunesse, mais il saura attendre d'être arrivé à Marseille pour demander Mirelho en mariage.

Hélas pour lui, partout les hommes sont les mêmes, dans les Carpathes comme sur les bords de la Durance, et il y retrouve la guerre. Mais cette fois, il ne peut plus se défausser. Il a une famille à défendre, et le sang de siècles de guerriers magyars dans les veines.
Il n'a jamais cessé d'entretenir son épée forgée dans la tradition des steppes et son corps. Et sa facilité pour les langues (il en parle couramment une dizaine dont 3 depuis son enfance et d'autres apprises au fil du chemin ou dans le Port de Marseille) le rendent précieux dans cette armée rassemblée à la hâte avec des chevaliers venus d'un peu partout.

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