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HK 62 Enoch Budzinski Scott

Ladislas II le Banni (en polonais Władysław II Wygnaniec) (né en 1105 à Cracovie, mort le 30 mai 1159 à Altenbourg (Allemagne)), fils aîné de Boleslas III Bouche-Torse et de Zbysława de Kiev fut Duc de Pologne de 1138 à 1146.

En 1125, Ladislas épouse Agnès de Babenberg, la fille du margrave d'Autriche Léopold III. Ce mariage permet un rapprochement avec les opposants à l'empereur Lothaire II.

A la mort de son père, en 1138, Ladislas doit lui succéder, mais il fait face à la fronde de ses demi-frères, soutenus par leur mère Salomé Von Berg.

Il vole au début sde succès en succès, mais dans sa hâte à reconstituer le Grand Duché de Cracovié il commet l'erreur de s'allier avec les orthodoxes Rus de Kiev et les Prussiens paiens pour mettre le siège à Poznan. L'Eglise Catholique le lâche alors et le déclare anathème

 

Abandonné par ses alliés, ayant perdu tout soutien à l’intérieur du pays, il s’exile en Saxe, à la cour de Conrad III. Ses jeunes frères s’emparent de Cracovie. Boleslas IV le Frisé de Mazovie lui succède en tant que princeps (duc de Cracovie). Le territoire de Ladislas II est partagé entre Mieszko III le Vieux et Henri de Sandomierz. En août 1146, Conrad III attaque la Silésie mais il est arrêté sur l’Oder. Il accepte de reconnaître les nouveaux souverains polonais en échange d’un arrangement financier et de la promesse de se présenter à la cour impériale pour un arbitrage. Les jeunes ducs refuseront l’arbitrage de l’empereur, trop occupé à régler des problèmes internes pour pouvoir l’imposer.

En 1147, Ladislas II accompagne Conrad III dans sa croisade en terre sainte. En 1148, le cardinal Guido, à la demande de l’épouse de Ladislas et de ses amis de la cour impériale, se rend en Pologne et exige le retour de Ladislas II le Banni. Recevant un refus, il lance un anathème contre les ducs polonais et interdit aux prêtres d’assumer leurs fonctions mais le clergé polonais refuse cet ordre. Il demande à Conrad III d’intervenir militairement en Pologne mais celui-ci, sous la menace d’une nouvelle guerre civile, est incapable d’obéir.

En 1157, après un ultimatum exigeant le retour de Ladislas II, Frédéric Barberousse, les Saxons et les Tchèques lancent leur invasion par la Silésie. Les troupes impériales traversent l’Oder et posent leurs conditions aux ducs : la Silésie pour Ladislas II le Banni, de l’argent et des troupes pour la campagne militaire italienne de Frédéric Barberousse. Boleslas IV le Frisé doit reconnaître la suzeraineté impériale.

En 1158, Boleslas IV annule le traité alors que Frédéric Barberousse a commencé sa campagne italienne : pas de troupes pour l’empereur, pas de Silésie pour Ladislas II le Banni qui décédera l’année suivante

Il eut 5 enfants dont une fille, Richezza née en 1140, qui épousa en 1152 Alphonse VII, roi de Galice, Castille et León. Veuve jeune, elle épouse en seconde noce en 1162 Raymond-Bérenger II, comte de Provence. De nouveau veuve, elle est fiancée, certaines sources prétendent même mariée à Raymond V de Toulouse. Mais cette union ne fait pas les affaires de l'Aragon qui lorgne sur la Provence et voit ses ambitions contrariées par Douce, la fille de Bérenger et Richezza agée de seulement deux ans. Le mariage est donc annulé et elle épouse enfin en 1167 Albert III comte d'Everstein. Elle part avec lui finir ses jours en Allemagne.

Raymond V rentre à Toulouse ruminer son échec. La Maison de Toulouse en voudra à l'Aragon.

Le tableau étant planté, suivons désormais le parcours de Boleslas Budzinski. Les Budzinski sont membres du puissant clan Dabrowa, solidement implanté en Lusace, tout à l'Ouest de la Pologne dans des territoires qui seront bientôt germanisés et le resteront jusqu'à 1945.

Ralliés au Grand Duc sous Boleslaw I le brave aux alentours de l'an 1000; les Dabrowa lui délèguent régulièrement de fiers cavaliers sur lesquels s'appuieront tous ses descendants jusqu'au milieu du 13ème siècle.

Parmi ces troupes figure le jeune Boleslas Budzinski. Il n'a que 16 ans au moment ou Ladislas II part en exil, et il l'y accompagne. 6 Ans plus tard, il fait partie de l'escorte de Richezza qui l'emmène en Espagne rejoindre son mari. Il a 32 ans quand il dirige l'escorte qui l'accompagne vers son second mariage en Provence.
Remarqué par Raymond V, il assiste impuissant aux tristes adieux du Comte-Troubadour toulousain et de sa belle compatriote. Celle ci le libère de ses voeux vassaliques et l'autorise à prononcer son hommage au Comte de Toulouse. Il a 37 ans, parle de nombreuses langues dont le polonais, le saxon, le franco-Normand et le provençal. Raymond l'inclut donc dans son escorte pour parlementer avec Richard Coeur de Lion. En effet, Raymond soutient ce dernier dans sa lutte contre son père, Henri II, Roi d'Angleterre.
On ignore les accords des deux princes, mais toujours est il qu'une poignée de chevaliers aquitains et toulousains se dispersèrent aux quatre coins de la Grande Bretagne pour tenter de rallier des partisans à Richard.

En 1170, Boleslas Budzinski épouse Eilidh Scott  qui lui donne un fils, Enoch. Pendant encore une vingtaine d'années, le guerrier vieillissant, doublé d'un habile diplomate va jouer le rôle de représentant discret des intérets de Richard dans la région écossaire des Borders.


Puis, après avoir adoubé chevalier son fils Enoch, il accompagne le Coeur de Lion en croisade en 1189. Il y décedera, les armes à la main, en 1191, à 61 ans, sous les murs d'Acre.

A cette nouvelle Enoch décide de se croiser à son tour. Arrivé Outremer, il fait la connaissance de McLeod, et malgré l'animosité traditionnelle de leurs clans respectifs se lie d'amitié avec lui.

C'est ainsi qu'Enoch sera, avec Rioc d'Assérac, et Jiri de Tchadza, le quatrième membre du quatuor de chevaliers dont parlent certains chants du 13ème siècle consacrés à Zuzana, la belle épouse de McLeod. Et qu'il se retrouvera avec eux à Marseille en l'an 1200, retrouvant les traces de son père qui avait quitté la région 34 ans plus tôt.

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