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HK 79 Guy de Montpellier

 

Guy (ou Gui) de Montpellier (1160-1208) est le fondateur de l'ordre des Hospitaliers du Saint-Esprit et de la confrérie du Saint-Esprit vers 1180 créés dans le but d'accueillir les enfants abandonnés, les pauvres et les malades. L'ordre a été reconnu officiellement par le pape Innocent III le 23 avril 1198. Guy de Montpellier était le quatrième fils de Guilhem VII de Montpellier de la dynastie des Guilhem (Guillaume en langue d'oil), seigneurs de cette ville. Guy semble avoir fait son éducation chez les Templiers, mais en sortit relativement jeune. Il était le frère cadet de Guilhem VIII de Montpellier (1157-1202).

Après la mort de son père en 1172, exécutant ses dernières volontés, il se décida à refonder l'ordre du Saint-Esprit et à créer une autre milice que celle du Temple. Cette milice était destinée, dans son esprit, à d'autres combats : la charité, l'accueil, les soins et l'hospitalité universelle. L'hôpital du Saint-Esprit, est une structure qui accueille et soigne toutes les misères.

Le but de Guy était de reproduire le divin idéal de la charité universelle par un soulagement de toutes les misères (corps, âme et esprit) dans une démarche holistique. Il recueillait les enfants, s'occupait de leur éducation, de l'assistance de toutes les misères et de l'hospitalité aux personnes de toutes conditions. Sa foi en acte était, au-delà de l'aspect purement caritatif d'exercer la charité en faveur du prochain, préconisée comme acte de justice.

C'est lui qui le premier créa le concept de famille d'accueil en expérimentant la création des placements familiaux

Les historiens Julien Rouquette et Augustin Villemagne décrivent Guy de Montpellier comme le saint Vincent de Paul montpelliérain du XIIIe siècle, qui inspira les fondateurs des Lazaristes ou des Sœurs de la Charité dont la gloire aurait été éclipsée ensuite par Saint-Dominique et François d'Assise. Ils trouvent entre Guy et Vincent de Paul beaucoup de similitudes, Guy « recueillait les enfants trouvés et soignait les malades, ouvrait des asiles pour le repentir, protégeait la jeune fille et s'occupait de son avenir, établissait même des œuvres de maternité». Ils regrettent l'oubli dans lequel il est tombé même du fait des habitants de sa ville natale.

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