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HK 84 Martial d'Arsac 

 

Membre de la Mesnie d'Hugues des Baux.

Martial d’Arsac est un jeune chevalier d’environ 25 ans, encore dans la fleur de l’âge, à l’allure élégante et bien entretenue. Petit seigneur d’Arsac, bourg prospère grâce à ses terres fertiles, il est moins habitué à la guerre qu’à l’administration de ses domaines. De taille moyenne mais musclé et agile, il porte des cheveux noirs soigneusement coiffés et un visage aux traits réguliers qui trahissent une certaine fierté. Martial est souvent vêtu d’armures ornées et aime afficher les couleurs de sa maison, preuve de son goût pour l’apparat.

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En 1200, Martial d’Arsac était le jeune seigneur d’un domaine situé dans le vallon aujourd’hui connu sous le nom de Saint-Michel, au cœur de la Montagnette, non loin de l’abbaye de Frigolet. Ce vallon, avec ses terres fertiles et sa situation stratégique entre Tarascon et Avignon, abritait alors un petit château fortifié et une chapelle adjacente, qui auraient appartenu à la famille d'Arsac.

Martial, âgé d’environ 25 ans, administrait ce domaine prospère tout en aspirant à se distinguer dans les campagnes militaires des seigneurs des Baux. Homme de taille moyenne mais à l'allure fière, il était réputé pour ses discours passionnés et son désir d'immortalité dans les chansons des troubadours. S’il était souvent décrit comme vaniteux et peu expérimenté en matière de guerre, ses contemporains louaient également sa générosité et sa capacité à rassembler les siens dans l’adversité.

Aujourd’hui, les vestiges du site sont enveloppés de mystère. Les ruines d’une ancienne tour et les fondations de bâtiments médiévaux dans le Vallon Saint-Michel intriguent les historiens, mais l’association précise avec la famille d’Arsac reste débattue. Certaines chroniques locales font mention de ce chevalier, tandis que d'autres les attribuent à une autre lignée ou à un ordre religieux lié à l'abbaye voisine. Les habitants de la région évoquent parfois un vieux proverbe : « Là où s'élèvent les pierres d'Arsac, la mémoire vacille », rappelant que l’histoire locale se mêle souvent à la légende.

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