UA-111954829-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

EHK 4 EHK Chevalier Dalmase de_Tresques (30) Vassal de Toulouse

EHK 04.jpg

 

Tresques est située non loin de la rive occidentale du Rhône. Ses riches terres donnant du raisin et des cerises, dont les alcools s'exportent bien grâce au fleuve, permettent à son Seigneur de s'équiper des meilleures armes. Jeune (21 ans) et impétueux au combat, c'est aussi déjà un habile gestionnaire qui ne laisse pas à ses intendants le soin de suivre les affaires de ses domaines. Intéressè par un accès direct au grand port de Marseille, il n'a pas de mal à se laisser convaincre par Guilhem le Troubadour, émissaire du Comte de Toulouse. Il se place donc sous les ordres du Comte de Comminges.

 

 

 image host image host 

Dalmase de Tresques : Le Chevalier au Blason Vert et Or

Né en 1179 dans les riches terres de Tresques, à l’ouest du Rhône, Dalmase de Tresques est le fils unique d’un seigneur vigneron. Sa jeunesse, bercée par le murmure des vignes et l’éclat des cerisiers, forge en lui un profond attachement à son domaine. Les terres fertiles de Tresques, prospérant grâce au commerce fluvial, assurent à sa famille une relative aisance. C'est dans cette prospérité qu'il reçoit une éducation complète, où se mêlent l’art de la chevalerie et les subtilités de la gestion seigneuriale.

Portrait Physique et Moral

Dalmase est décrit comme un jeune homme élancé, doté d’une prestance naturelle. Sa chevelure châtain clair, toujours soigneusement retenue, encadre un visage aux traits déterminés et aux yeux verts, rappelant la couleur de son blason : "de sinople à la fasce losangée d'or et de sable", emblème symbolisant l’équilibre entre richesse et fidélité. Son allure martiale se double d'une agilité remarquable, acquise grâce aux joutes et aux longues chevauchées sur les terres escarpées de son domaine.

Impétueux au combat, il est connu pour sa fougue, mais aussi pour un certain goût du risque. En dehors des batailles, il dévoile une autre facette : celle d’un gestionnaire rigoureux, maîtrisant les rouages des échanges commerciaux, notamment le transport des alcools produits dans ses terres. C'est un chevalier visionnaire, persuadé que richesse et puissance s’obtiennent autant par l’épée que par une gouvernance avisée.

Les Guerres Baussenques et l’Alliance avec le Comte de Toulouse

En 1200, alors qu’éclate la guerre de succession marseillaise, Dalmase voit une opportunité de renforcer l'influence de Tresques sur les routes commerciales du sud. Bien que jeune, il est déjà courtisé par les grandes maisons. Guilhem le Troubadour, émissaire du Comte de Toulouse, lui présente une alliance alléchante : soutenir le Comte de Comminges contre les partisans de Marseille. Attiré par la promesse d'un accès privilégié à ce port stratégique, il rallie son épée et ses hommes à cette cause.

L’Après-Guerre : La Maturation d’un Seigneur

Après les tumultes des guerres marseillaises, Dalmase retourne à Tresques, où il entreprend de moderniser ses terres. S’inspirant des méthodes de gestion qu’il a observées lors de ses campagnes, il développe davantage le commerce fluvial et attire des artisans sur ses terres. S’il gagne en sagesse, son caractère demeure empreint d’une certaine ambition. De ses exploits militaires, il conserve une réputation d’homme de loyauté et de finesse stratégique, ce qui lui vaut d’être régulièrement convoqué aux grandes cours.

Dalmase ne délaisse pas pour autant son rôle chevaleresque : il organise des tournois sur ses terres, attirant troubadours et jongleurs, consolidant ainsi sa renommée dans le sud du royaume. À travers lui, le blason de Tresques s'impose comme un symbole d’élégance et de puissance.

Héritage

Dalmase de Tresques, malgré sa relative discrétion sur les grandes scènes de l’histoire, demeure une figure marquante de sa région. Son engagement lors des conflits marseillais et ses réformes locales contribuent à renforcer le rôle de Tresques comme carrefour commercial et culturel. À sa mort, en 1238, il laisse derrière lui un héritage durable, tant sur le plan matériel que dans les mémoires des poètes et des chroniqueurs qui chantèrent ses exploits.

Les commentaires sont fermés.