UA-111954829-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

HK 22 Don Sancho Soria, chevalier Mozarabe,

Don Sancho Soria, chevalier Mozarabe, Vassal du Roi de Leon, père du futur conquérant d'Almonaster la Real. A rejoint Marseille comme observateur de son suzerain, lui même en froid avec Barcelone.

 

Mozarabe (de l’arabe musta’rib, qui signifie « arabisé ») est le nom donné aux chrétiens vivant sur le territoire espagnol conquis à partir de l'an 711 par les armées musulmanes et connu à l'époque comme Al-Andalus (l'Andalousie actuelle), sur le sud de la péninsule ibérique.

Les mozarabes avaient dans la société arabe le statut de dhimmi. Ils partageaient ce statut avec les Juifs, en tant que non-croyants à l’Islam. C'est seulement dans la pratique, et non dans la loi, que leur culture, leur organisation politique et leur pratique religieuse étaient tolérées. Elles étaient assorties d'une certaine protection légale et donc un contrôle strict. Les mozarabes versaient, en outre, un impôt de capitation, la djizya, sur la zakat, cette aumône aux pauvres obligatoire qui est, en tant que telle, un des piliers de l'Islam.

Au 12ème siècle, le conflit avec les royaumes chrétiens du Nord a provoqué un durcissement des conditions de vie des chrétiens andalous, et le père de Don Sancho est allé se réfugier au Leon où il a mis son épée et ses connaissances au service du Roi.

Son fils, élevé à la Cour en parfait chevalier, s'est vu confier quelques missions diplomatiques. Celle ci l'amène à Marseille pour donner au jeune Alphonse IX, avec lequel il a grandi, une relation de première main sur les difficultés qu'y rencontre son rival, le Roi d'Aragon, Comte de Barcelone et de Provence.
Il aurait du rester neutre et simple observateur dans le conflit. Hélas, il se prend de querelle avec un chevalier de Don Sancho d'Aragon, oncle et principal conseiller d'Alphonse Béranger, Comte de Provence. Les deux hommes en viennent aux mains pour un « point d'honneur » (punt d'honor) et chassé d'Aix, Sancho Soria fait le vœu de n'avoir point de répit avant d'avoir obtenu la tête de son rival. La reprise des hostilités entre Aix et Marseille lui en donna l'occasion.
A la fin du conflit, il rentre à Zamora. Il participera plus tard à la fameuse bataille de Las Navas de Tolosa qui marque le point culminant de la Reconquista. Son fils, quant à lui, sera plus tard à la tête des chrétiens qui libèreront Almonester la Real, non loin de sa région d'origine.

 

Les commentaires sont fermés.