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On ne sait exactement d'où Nice tient ces armes « d'argent à l'aigle passante de gueules, le vol abaissé, posée sur un mont de sable, une mer d'azur en pointe. » La première représentation est sur un sceau de 1432 mais on sait que Nice avait des armoiries sur un sceau bien avant, quoique ces sceaux ne soient pas décrits et ont disparu. Comme l'aigle était au 13ème siècle le signe des Gibelins, ennemis du suzerain de Nice, cet aigle est sûrement antérieur. Il est posé sur un rivage rocheux qui, selon les époques, montrera 1, 5 ou 3 sommets et rappelle la province romaine des Alpes maritimae. La couronne à l'antique date du 16ème siècle. |
Ce Laugier prétend descendre en ligne directe de Odile de REILLANE-VENCE et de son mari Rostang Laugier de NICE dit Laugier de MIRABEL. Cependant, son ascendance est confuse et non reconnue.
Cette famille Laugier dite « de Nice » se prétendait vicomte mais ce titre ne lui a jamais été attribué. Elle blasonnait « d’or à trois pals d’azur, au chef d’azur portant une étoile d’or ». En 1200, il restait des Laugier seigneurs depuis 1109 de Merindol (territoire allant du quartier Pasteur dans Nice à Saint-André de la Roche, quoique de donné officiellement à l'Abbaye de Saint Pons par Rostang Laugier) sur la route de Levens et, depuis 1180, Levens, Bezaudun (vers Grasse) et Carros. Raymond Laugier a été en 1166, évêque de Nice.
Ce Rostang Laugier serait un fils illégitime de l’évêque Raymond. Il a mené une vie aventureuse et obscure. On dit qu'il a fait partie de certaines bandes de routiers où il aurait rencontré Guilhem d'Ussel, avant de revenir dans ses terres natales prétendre à la vicomté de Nice. Ne pouvant prétendre aux armes familiales, il a adopté celles de la ville de Nice sous une forme assez primitive. De toutes façons, Nice ne se reconnaît aucun seigneur, étant administrée par quatre consuls. Ces privilèges ont été confirmés par Alphonse II d'Aragon en 1189. Rostang Laugier s'engage à l'invitation de Guilhem d'Ussel.