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HK 58 Pierpaolo Palazzo (Princeps Artificum Veronensis)

 

 En 1188, Vérone, pour des motifs économiques, entre en conflit avec Ferrare, et parvient à s'emparer de quelques localités de la Polésine, dans ce qui constitue la première expansion territoriale de la commune. C'est pendant la même période qu'un certain nombre de Véronais participent aux croisades, et en particulier à la troisième, au cours de laquelle Barberousse trouve la mort. On dit que les Véronais prennent part à l'assaut contre Acre. Pour soutenir son conflit avec Ferrare, Vérone se ligue avec Mantoue et s'empare de la rive orientale du lac de Garde ainsi que du col de Rivoli Veronese. Le conflit avec Ferrare prend fin en 1198, mais Mantoue se retourne contre son ancien allié. Après une première victoire de Vérone, deux alliances se forment : la première est composée de Vérone, Ferrare, Trévise et Vicence, la seconde de Mantoue, Padoue et Ravenne. Pendant ce temps, à Palerme, Frédéric II de Hohenstaufen, petit-fils de Barberousse, est couronné empereur (1201).

 

Vers 1200 la famille Da Romano émerge comme un acteur politique majeur en Vénétie, avec Ezzelino I il Balbo puis Ezzelino II il Monaco, vicaire impérial sous Otton IV, et Ezzelino III da Romano (surnommé « le Féroce » ou « le Cruel »)

Pendant ce temps, l'étoile des Palazzo faiblit. Issus de la famille Gandolfini, ils restent une famille riche puissante, mais divisée en plusieurs branches et sans réel leadership elle pèse moins dans les affaires politiques.
Comme beaucoup de familles aristocratiques de Vérone ils possèdent à la fois des quartiers entiers de la ville (sur la rive gauche de la ville) mais aussi des terres agricole s alentours.

La ville s'agrandit justement sur leurs terres ce qui leur permet de surveiller la construction et d'en tirer de juteux bénéfices.hk58  Image1.jpg

Pierpaolo, fils cadet d'un cadet profite de cette munificence mais sait que sa carrière politique est bouchée. Alors, il traine sur les chantiers et devient l'un des membres de la famille les plus compétent en matière de construction. Une sorte de spécialiste du bâtiment là où ses cousins ne savent que dépenser et donner des ordres lui comprend fort bien (chose rare pour un noble de l'époque) les contraintes techniques dues au sols particuliers des bords de rivière et aux matériaux de l'époque.

Petit à petit sa réputation déborde de la seule région de Vénétie et il est appelé pour conseiller des amis de la famille dans d'autres villes d'Italie, et jusqu'à Nice, puis enfin Marseille ou sa réputation le fait appeler par l'Abbaye de Saint Victor.

Mais il reste avant tout un chevalier, et quand sa ville d'accueil est attaquée, c'est tout naturellement qu'il pose son compas et son équerre et ceint son épée. Sans compter que les Marseillais comptent sur ses compétences en cas de sièges !

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