UA-111954829-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

u107- HI 01 : 10 Lanciers à pied de Marseille, Lance, bouclier

En plus des archers du Guet, force permanente à vocation de maintien de l'ordre intérieur, la Ville de Marseille possède aussi une milice qui tient les portes et les remparts de la ville. Cette milice est composée de citoyens qui rendent ce service militaire à coté de leur métier habituel.

image host image host

Ce sont principalement des artisans et des commerçants de la Ville, les marins servant plutôt chez les archers. Ils sont eux aussi sous les ordres du viguier. Depuis qu'Hugues de Fer occupe le poste, ils s'entrainent ensemble chaque Dimanche après la Messe ce qui leur donne un début de cohésion et d'esprit de corps.
Ils portent un bouclier aux couleurs de la Ville, et sont vêtus de rouge grâce à la prise d'un important stock de cochenille sur une galère sarrasine.
Cuirassés et casqués ils forment un point de ralliement fixe pour les chevaliers et les troupes légères. La qualité de leur équipement est très variable, les plus riches ont des armures et des couvres-chefs dernier cri, d'autres se contentent d'armures de prises ou réquisitionnées par le Viguier.

Dans une armée de l'époque, ces troupes ne jouissent pas d'une considération très grande. Seuls les chefs ayant une expérience Outremer (c'est à dire en Terre Sainte) savent les utiliser efficacement. Ceux là, comme Hugues de Fer, s'efforcent de leur inculquer des rudiments de discipline afin d'éviter qu'ils ne s'éparpillent avant le premier contact. Une fois cela obtenu, ils s'en servent comme pivot autour duquel les manœuvres de cavalerie peuvent se déployer. Comme "bouchons" pour garder des points stratégiques. Voire comme appât, pour amener l'ennemi à charger sur le terrain choisi.

A Marseille, le Vicomte, comme son viguier devront aussi tenir compte du poids politique que représentent ces bourgeois. Ce sont eux après tout qui ont tiré Roncelin de son monastère et il ne s'agit pas de les surexposer. Les risques, ce sont aux chevaliers de les prendre !

Les commentaires sont fermés.