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HK 64 : Amanieu d'Albret

La Maison d'Albret est une famille de la noblesse française ayant connu l'ascension sociale la plus prestigieuse du royaume de France après celles des Capétiens et des Plantagenêt. En l'espace de quelques siècles elle sut s'élever jusqu'à la royauté.

Avant que certains membres de cette famille n'accèdent au rang royal, les Albret participent à la première croisade (1096-1099), à la guerre contre les Albigeois dans le midi de la France (1209-1229), et à la guerre de Cent Ans (1337-1453) où Arnaud-Amanieu d’Albret († 1401) se battit un temps pour les anglais.

 

La Famille d'Albret a une histoire intimement liée à celle de la France.

Vers l'an mille, les sires d'Albret ne possèdent qu'un modeste domaine isolé dans les landes sauvages. Ils ont progressivement étendu leur domaine jusqu'à la Garonne, dans une région appelée encore aujourd'hui l'Albret, autour de Casteljaloux et de Nérac.

Par de prodigieux concours de circonstances et d'heureux mariages, leur ténacité, tirant parti à leur avantage de la rivalité opposant les rois de France et d'Angleterre en Aquitaine, les sires d'Albret sont devenus en l'espace de quatre siècles la plus importante et la plus riche des familles nobles du royaume de France.

Ils s’enrichissent progressivement en exerçant le métier de convoyeur de caravanes, qui leur offre les moyens de rassembler une armée de hors-la-loi grâce à laquelle ils étendent leur domaine vers l'Océan Atlantique et la Garonne, qu’ils atteignent au milieu du XIIIe siècle.

D'abord vassaux du roi d'Angleterre, duc d'Aquitaine, les d'Albret épousent la cause du roi de France. Ils obtiennent par concession royale en 1389 le droit d'inclure les armes de France à leur blason. Charles Ier d'Albret, qui sera choisi comme l'un des parrains de Charles VII, est fait connétable de France par Charles VI en 1402, office dont il démissionne lors de l'accession au pouvoir à la cour de la faction des Bourguignons, contre lesquels il prend le parti des Armagnacs dans la guerre civile. Il est rétabli dans ses fonctions en 1413 quand les Armagnacs reprennent le pouvoir et retrouvera sa charge en 1415. Il périra lors de la bataille d'Azincourt. Son fils Charles II, né en 1415, fut membre du Conseil royal de Charles VII; il combattit avec Jeanne d'Arc à Orléans, Jargeau, Meung, Beaugency, Patay et Reims, et fut lieutenant-général du roi en Berry (1430).
A noter que le nom de Le Bret, ami confident de Cyrano de Bergerac est une variante orthographique adoptée par une branche cadette.

Mais revenons à 1200. Le chateau de Labrit n'est encore qu'une pauvre fort de bois, bâti qui plus est sur du sable, au plus profond des sauvages et très pauvres Landes de Gascogne. Ce n'est qu'en 1225 que s'élevera la première motte, encore en terre et en bois. Autant dire que s'il porte fièrement ses armes de gueules plain, certains de ses voisins ne se gènent pas pour ironiser sur le fait que son sang est bien tout ce qui lui reste.

Aussi froid et calculateur dans sa réflexion que hardi et violent dans la bataille, Amanieu d'Albret, fils d'Amanieu IV, part jusqu'à Toulouse ayant appris qu'on recrutait pour l'expédition de secours à Marseille laissant les terres à la garde de son père et de son jeune frère.

Quelques années plus tard, il participera, contre ce même comte de Toulouse, à la Croisade des Albigeois.

Commentaires

  • Tout est authentique, je fais juste le pari qu'il n'aurait pas raté l'occasion d'aller cueillir gloire et butin... Et j'avais très envie de ces étonnantes armes plaines.

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