Quand ils sont loin de chez eux, les hommes ont une tendance naturelle à rechercher la compagnie de leurs compatriotes. C'est ainsi qu'Outremer, dans le brassage des européens de toutes origines et des chevaliers locaux, descendants de premiers croisés, les nobles pélerins se regroupaient souvent par affinités géographiques et liaient ainsi des amitiés parfois surprenantes car elles transcendaient souvent les rivalités locales que l'Europe connaissait.
La Picardie, le Hainaut, la Flandre avaient abondamment contribué à la troisième Croisade. Vassaux du Roi de France ou de l'Empereur, ces chevaliers se reconnaissaient entre eux par l'usage de la langue d'Oîl, même si certains pratiquaient aussi des dialectes germaniques. Trois d'entre eux en particulier : Jehan de Wallers, Ermengard de Péronne (dit Duquenne) et Robert de Guyon constituaien un groupe d'inséparables, et c'est autour d'eux que le reste de la compagnie s'était agrégé, en partie dès le départ d'Acre, puis pendant la traversée. Et enfin aux premiers jours à Marseille. Villiers avait donc entériné cet « esprit de corps » naissant en les postant ensemble au Nord de Marseille, pour protéger la route stratégique d'Aix.
HK 14 Adelin de Longueval dit "LePèlerin" Chevalier de Bucquoy.
HK 17 Croisé Grimoard de Pierrepont de Vaurseine (Laon, 02)
HK 19 Chevalier Beaudouin de Praet (Flandres)
HK 21 croisé flamand Robert de Robersart dit le Borgne vassal du Comte de Hainaut
HK 23 Croisé Jean de Byoncort (Moselle)
HK 54 Jehan de Wallers
HK 55 Ermengard de Péronne dit Duquenne
HK 56 Robert de Guyon dit le Tempéré