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u301 - Comte Bernard de Comminges, Général de la Bataille des Toulousains

Cousin et homme de confiance du Comte de Toulouse, Bernard IV de Comminges commande une belle troupe variée de chevaliers, de sergents à cheval, mais aussi de gens de pied, lanciers et arbalétriers.

Le rôle d'un général en cette période centrale du Moyen-âge est assez éloigné de celui des époques modernes. Il ne s'agit guère de prévoir, et encore moins d’exécuter de savantes manœuvres. Une fois la bataille déclenchée, il est rare que des contrordres ou de nouvelles manœuvres puissent être décidées, et encore plus rares qu'elles puissent être mises en place.

Le rôle du commandement est avant tout de maintenir la cohésion de l'armée jusqu'au champ de bataille. En second lieu de disposer les troupes. Enfin de choisir le moment de l'avance. Ensuite, la plupart du temps, l'improvisation la plus totale règne.

Par contre, l'impact sur le moral des troupes de la présence et des mouvements du chef de l'armée est primordial. C'est pourquoi, le plus souvent, le chef combat au premier rang du corps de bataille principal.

Ici, l'expérimenté Bernard a choisi de scinder ses chevaliers en deux troupes, qui s'alignent d'ordinaire côte à côte. La première autour de son beau-frère Guilhem de Montpellier. La seconde autour d'Hugues des Baux, encadré par le très fiable Guilhem d'Ussel et le non moins solide Bondurand de Genolhac.

Se plaçant entre les deux, il peut ainsi choisir de charger à la tête de l'une, de l'autre ou des deux unités de chevaliers. Les sergents sont en seconde ligne, prêts à exploiter les brèches créées par les chevaliers.

L'infanterie, nombreuse mais peu expérimentée sert surtout de point fixe de ralliement pour la chevalerie et les sergents.

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