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Raybaud de Berre (1ère Troupe d'infanterie montée – 8 LMI montés )

La famille de Berre blasonne « de gueules au château d’argent, sommé de trois tourelles du même, maçonné de sable, ouvert du champ, chargé d’une bande alésée d’azur »

devise « Semper fidelis »

Un château existe sur le site de Berre (aujourd'hui Berre-les-Alpes) dès la fin du 11ème siècle, sur le site d'un castellara celto-ligure du 7ème siècle av. J.-C. mais le lieu n'est qu'un alpage pour les bergers de Peille. Peu à peu, un village naît alentours.

 

Raybaud est un jeune homme ambitieux de Nice. Son père, forgeron, est un homme respecté. Il a reçu une éducation stricte mêlant culture et armes. Il sait lire et signer son nom mais préfère les joutes et concours d'armes, ce qui lui fait confier en 1194 le château de Berre, où il entraîne une petite garnison, obtenant de bons résultats contre les brigands des montagnes. Sa victoire en 1199 contre un parti de sarrasins qui visait le monastère de Laghet le fait remarquer du seigneur de Châteauneuf qui lui demande l'année suivante de se joindre à l'expédition marseillaise.

Raybaud reviendra à Nice enrichi et épousera une fille de notable, tout en conservant la responsabilité du château de Berre dont ses fils Bertrand et Isoard deviendront officiellement co-seigneurs en 1240. D’eux sont issus la lignée des seigneurs puis barons de Berre dont les noms apparaissent régulièrement dans l’histoire locale (voir l’historien niçois Pierre Gioffredo « la Storia delle Alpi Maritimi »). En 1355 Gaspard de Berre fait restaurer et agrandir la demeure seigneuriale qui va recevoir toute la noblesse des alentours et devenir une succursale des cours d’amour des comtes de Provence. La baronne Violente Galéan, épouse de Gaspard, y donna des fêtes restées célèbres. En 1408 Berre compte 8 feux, soit environ une quarantaine d’habitants.

 

Au fil du temps la famille allait devenir une des puissantes familles du comté de Nice, ayant possédé tout au partie de Berre, Châteauneuf et Touët de l'Escarène (1271) La Turbie (1243), Contes (1344), Tourrette-Levens et Peillon (1354), Entraunes (1363), La Roquette sur Var (1385), Gilette (1421), Ascros (1425), Falicon (1469), Thierry et Touet de Beuil (1505), Conségudes (1550), Le Vignal partie de Contes (1630). Le fief de Berre-les-Alpes sera érigé en baronnie le 7 février 1602, par lettres patentes du duc Charles-Emmanuel Ier de Savoie.

 

De 1399 à 1485, six seigneurs de Berre ont été consuls de Nice, et entre 1549 et 1660 la famille a compté quinze chevaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem ou de l'ordre de Malte. La famille s'éteindra avec Joseph de Berre, ordonné prêtre en 1645. La branche des seigneurs de Gilette s'éteint avec Joseph de Berre-Gilette au XVIIe siècle tandis que celle des seigneurs de Châteuneuf et de Tourettes passe aux Dalaise avec Honoré de Berre-Châteuneuf par mariage en 1677 de sa fille aînée Françoise de Berre avec Jean André Dalaise, seigneur de Mérindol, investi du titre de baron de Berre en 1706

VH

(Note : la famille est véridique à partir de Bertrand et Isoard co-seigneurs en 1240. Le personnage est inventé. Les armes sont historiques)

 

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