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Le Blog de Wookey - Page 2

  • HK 75 Joan de Mount-Faucoun , chevalier-troubadour

    Né en 1168, Joan de Mount-Faucoun a épousé en 1191 la belle Alix des Tours, fille orpheline unique d'un puissant seigneur de la région de Vaqueyras dont il a relevé les armes d'argent à la tour accolée de deux lions de sable, avec les armes parlantes héritées de son père : de gueules au faucon sur un mont d'argent. Sur ses terres, des deux cotés du Rhône, ses gens cultivent prinipalement la vigne et produisent un vin savoureux qu'ils vendent par les bateliers qui l'emportent vers Marseille.
    Joan se rend souvent dans le grand Port. Parfois pour vendre son vin, souvent pour rencontrer d'autres troubadours.

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  • Le grand pré

     

    Un fragment de la balade des niçois par Vincent Herelle

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  • Le gué du Loup

    Un fragment de "La balade des Niçois" par Vincent Herelle

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  • Vent du Sud

    Les cieux habituellement si bleus s'étaient chargé de nuages d'un gris sale, rougeâtre, sablonneux. Deux chevaliers la tête renversée en arrière observaient les nues.

    En cette fin Mars, cette chaleur moîte était étrange, succédant à 3 jours de fort mistral qui avaient amené un froid perçant descendu des montagnes. Le vent avait tourné.

     

    Un cri strident répondit au coup de sifflet. Un point minuscule dans le ciel grandit soudain et sembla fondre sur eux. Ermengard tendit son poing ganté. Un oiseau de belle taille, robuste, petite tête et grande queue apparut. Les poignets saillants en vol, les tarses couverts de plumes, elle se posa avec délicatesse sur le cuir épais du gantelet.

     

    - Vous semblez tout droit sorti d'une enluminure d'un traité de fauconnerie, mon ami.
    - Mon cher Alexandre, la chasse au Faucon nous vient d'Orient, comme la Sainte Religion, les prunes et les roses.
    - Elle est pourtant interdite par le Temple !
    - Mais abondamment pratiquée par l’Hôpital ! Et puis là n'est pas la question, puisque Bonellie ne chasse que pour elle. Nous avons d'autres rapports, vous le savez...

    Bonellie, restaurait ses 4 livres de chair et de plumes des quelques gorges froides que lui tendait Ermengard. Le rapace de 8 empans d'envergure, son plumage dorsal brun foncé, était orné entre les épaules d’une tâche pâle typique de l’espèce. Le dessous des ailes était sombre avec le bord antérieur blanc et la poitrine ainsi que le ventre blancs tachetés de flammèches brunes. Le contraste entre le dessous du corps clair et les ailes sombres, comme brûlées, était saisissant. Son bec était gris bleu, la cire et les patte jaunes et l’iris des yeux prenait selon les reflets des teintes orangées comme si des flammes lui sortaient du regard.

    - Il a quand même une drôle d'allure votre « faucon ». Je n'en ai jamais vu de semblable. Reprit le chevaler vêtu de bleu sombre. Ni d'aussi grand.

     

    Dame Bonellie n'est point fauconne, mais aigle coxée. Nous sommes de vieux amis. Elle a accepté de devenir mon amie le jour où je défendis sans succès la vie d'un chevalier italien assailli par des sarrasins dans les montagnes au dessus de Béryte, près du ruisseau du Chien.
    Blessé moi même, je restai près d'un mois aux bons soins d'une famille syriaque, caché dans sa maison de pierres blanches surmontée d'une treille à la mode de là bas. L'oiselle, tout jeune alors, et qui avait appartenu à l'italien, avait reçu une flèche lors de l'assaut et je la soignai en me faisant soigner. Depuis nous cheminons ensemble, tant qu'elle le veut bien.

     

    Et que vous dit votre espionne céleste ?

    - Rien de bien clair, je le crains, mais je pense que nous devrions aller voir vers le fleuve, elle a eu quelques mouvements étranges en le survolant. Soyons discrets.

     

    Alexandre et Ermengard chevauchaient depuis le matin. Ils attachèrent leur chevaux à un arbre et cheminèrent quelques toises entre amandiers et vignes pour atteindre la lisière boisée qui cachait presque entièrement le cours du Rhône. Ils n'eurent pas besoin de se découvrir pour comprendre la situation.
    Des barques de toutes tailles remontaient le courant à force de rames et profitant du vent du sud, chargé de nuages de boue. Des cris en langue sarrasine s’échangeait. Des hommes au teint mat, brûlé par le soleil s'affairaient sur les ponts.

    - Ventre-dame, voilà qui est fâcheux murmura Alexandre. Il faut en avertir messire de Villiers de toute urgence. Il est céans au château des Baux, ce n'est qu'à deux heures de cheval.

    - Comminges doit aussi être prévenu à Saint-Gilles, je vais galoper jusqu'à Tarascon et faire sonner le Tocsin, Beaucaire le relaiera jusqu'à l'Ost Toulousain. Répondit le chevalier Picard.

    Ils repartirent en courant vers leurs chevaux. Alexandre pris directement le chemin de l'Orient et Ermengard, du Nord.

    Il coupa à travers champs pour retrouver la route d'Arles à Tarascon. Son lourd cheval alezan aux crins lavés prit le trot.

    A mesure qu'il remontait le cours du Rhône il observait Bonellie qui faisait des cercles autour d'un point précis. Au long des années, il avait appris à interpréter la moindre inclinaison de sa tête, de ses membres, la plus imperceptible modification de son vol, jusqu'à sa vitesse ou son altitude. Parfois, il lui semblait voir par ses yeux le monde tel une carte se dérouler loin au dessous de lui. Il mémorisa l'endroit puis siffla brièvement « Kiiiiyaak ».

    Une heure plus tard, il sauta de son cheval sur le perron de l'église de Tarascon et se saisissant de la corde de chanvre se mit à sonner un tocsin à toute volée. S'arrêtant de temps en temps pour écouter la réponse qui ne venait pas de l'autre coté du fleuve, il reprit sa sonnerie frénétique.

    Enfin, du clocher de Beaucaire, un écho lui parvint. L'alerte était donnée.


     

  • Jean Mas (ou l'Ecuyer de Baucaire)

    Jean Mas a bien participé au conflit entre Marseille et ses alliés et le Royaume d'Aragon. Mais il est surtout connu, sous le  nom de "l'écuyer de Baucaire", comme l'homme accusé d'être à l'origine de la Croisade des Albigeois.

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    Rien pourtant ne le destinait à cette infamie, ni à voir son nom tellement honni que les chroniqueurs s'efforcèrent d'en effacer la trace.

    Ce n'est que très récemment, par le biais d'une allusion dans le Codex Massiliensis que son nom fut révélé, et que des recherches purent être entamées pour tenter de reconstituer sa biographie.

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  • u308- 15 Sergents réunis par Jean Mas

    Jean Mas (cf Biographie) est un sergent d'armes du Comte de Toulouse. D'origine modeste, il ne doit son poste qu'à sa robustesse, son courage et son obéissance aveugle à Raimond VI.
    Après avoir commandé la troupe de Sergents venus de Toulouse (cf lien u306) Bertrand de Comminges le charge de rassembler et organiser une troupe à partir des divers sergents et écuyers ayant accompagné les chevaliers de l'Ost Toulousain.

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  • U611- Chevaliers germano-polonais des ordres religieux (8 LEHI)

     

     

    Conrad de Dobrzyń (Conrad von Dobrin) était un chevalier germano-polonais venu de la ville de Dobrzyń en Pologne. Il avait rejoint les rangs de l’ordre du Saint-Sépulcre de Jérusalem, créé comme ordre religieux par Godefroy de Bouillon après la prise de Jérusalem en 1099. Au départ constitué de chanoines, cet ordre avait pour fonction la protection du Saint-Sépulcre mais aussi la vie liturgique du sanctuaire. Avec l'extension des conquêtes en Terre sainte, l'ordre se développa en étendant sa mission de protection des lieux saints sur l'ensemble du Royaume franc de Jérusalem. Notamment, des croisés, restés en Terre sainte, mettent spontanément leurs armes au service des chanoines pour protéger et défendre le Saint-Sépulcre et le chapitre avec le statut de donat, c'est-à-dire de laïc « donné » à la religion.

     

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  • U610 - Chevaliers de Saint Lazare (8 LEHI)

     

    L'ordre de Saint-Lazare de Jérusalem, ou ordre des hospitaliers de Saint-Lazare de Jérusalem, est un ordre hospitalier fondé à Jérusalem aux XIe ou XIIe siècle pour accueillir les pèlerins atteints de la lèpre, il ouvrira ses portes aux croisés et chevaliers lépreux pendant les croisades nommés Lazarites. Certains de ses chevaliers lépreux participent à la défense des états latins d'Orient. Après la perte de la Terre sainte, l'ordre se regroupe en France autour de son grand maître à la commanderie de Boigny-sur-Bionne jusqu'à la confiscation de tous ses biens en France à la Révolution.

     

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