Les nobles de haut rang, étaient souvent accompagnés en guerre par des hommes libres de classe moyenne et des paysans, qui devaient avoir un certain niveau d'équipement, souvent comprenant un casque, une lance, un bouclier et des armes secondaires sous forme de une hache, un long couteau ou une épée.
Unités d'Infanterie
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U308 - 10 sergents lanciers lourds des seigneuries HI LL Bcl (variés comme chevaliers toulousains)
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Jean Mas (ou l'Ecuyer de Baucaire)
Jean Mas a bien participé au conflit entre Marseille et ses alliés et le Royaume d'Aragon. Mais il est surtout connu, sous le nom de "l'écuyer de Baucaire", comme l'homme accusé d'être à l'origine de la Croisade des Albigeois.
Rien pourtant ne le destinait à cette infamie, ni à voir son nom tellement honni que les chroniqueurs s'efforcèrent d'en effacer la trace.
Ce n'est que très récemment, par le biais d'une allusion dans le Codex Massiliensis que son nom fut révélé, et que des recherches purent être entamées pour tenter de reconstituer sa biographie.
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u308- 15 Sergents réunis par Jean Mas
Jean Mas (cf Biographie) est un sergent d'armes du Comte de Toulouse. D'origine modeste, il ne doit son poste qu'à sa robustesse, son courage et son obéissance aveugle à Raimond VI.
Après avoir commandé la troupe de Sergents venus de Toulouse (cf lien u306) Bertrand de Comminges le charge de rassembler et organiser une troupe à partir des divers sergents et écuyers ayant accompagné les chevaliers de l'Ost Toulousain. -
U611- Chevaliers germano-polonais des ordres religieux (8 LEHI)
Conrad de Dobrzyń (Conrad von Dobrin) était un chevalier germano-polonais venu de la ville de Dobrzyń en Pologne. Il avait rejoint les rangs de l’ordre du Saint-Sépulcre de Jérusalem, créé comme ordre religieux par Godefroy de Bouillon après la prise de Jérusalem en 1099. Au départ constitué de chanoines, cet ordre avait pour fonction la protection du Saint-Sépulcre mais aussi la vie liturgique du sanctuaire. Avec l'extension des conquêtes en Terre sainte, l'ordre se développa en étendant sa mission de protection des lieux saints sur l'ensemble du Royaume franc de Jérusalem. Notamment, des croisés, restés en Terre sainte, mettent spontanément leurs armes au service des chanoines pour protéger et défendre le Saint-Sépulcre et le chapitre avec le statut de donat, c'est-à-dire de laïc « donné » à la religion.
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U610 - Chevaliers de Saint Lazare (8 LEHI)
L'ordre de Saint-Lazare de Jérusalem, ou ordre des hospitaliers de Saint-Lazare de Jérusalem, est un ordre hospitalier fondé à Jérusalem aux XIe ou XIIe siècle pour accueillir les pèlerins atteints de la lèpre, il ouvrira ses portes aux croisés et chevaliers lépreux pendant les croisades nommés Lazarites. Certains de ses chevaliers lépreux participent à la défense des états latins d'Orient. Après la perte de la Terre sainte, l'ordre se regroupe en France autour de son grand maître à la commanderie de Boigny-sur-Bionne jusqu'à la confiscation de tous ses biens en France à la Révolution.
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HLI Marius Savi dit "Cuculo Verd" chef des javeliniers de la Sainte Baume
1162, dernière phase des guerres Baussenques. Un hameau perdu dans les collines. Le jeune novice sort du bosquet de chênes lièges où il s'était réfugié quand le mercenaire, découvrant sa tonsure l'a épargné en se signant. Les catalans sont enfin partis. Il n'a que 16 ans. Le silence règne. Glacial comme le mistral qui souffle et dépose une fine pellicule de givre sur la végétation. A droite des corps. Trois hommes, deux femmes. Raides. A gauche encore une femme serrant un enfant. Tous deux couverts de sang. Le moinillon croit entendre un gémissement. Il s'approche. La femme est morte, mais l'enfant respire encore malgré son crâne défoncé.
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u609 - Les Siciliens de Olaf Badatson 12 LHI A2M Bcl (Possibilité de chevaux )
Fulcon BADAT, premier consul de Nice en 1160, avait un frère cadet doté d'un caractère de cochon et qui se prit de querelle avec son père Guillaume et dut quitter la ville. Ce jeune homme, baptisé Guillaume comme son père, suivit des marchands jusqu'en Normandie d'où il passa en Angleterre puis en Norvège. Il s'y maria et eut plusieurs enfants dont Olaf, doté d'un tempérament aussi batailleur que son père. Celui-ci, assagi par les ans, décidé de l'envoyer auprès des rois normands de Sicile qui venaient de perdre leurs territoires d'Afrique aux Almohades.
Olaf devint rapidement un solide chef de groupe un peu chef de bande et eut son heure de gloire dans les multiples conflits qui opposèrent le Roi Guillaume II à l'Égypte de Saladin, sans grand succès, puis à l'Empire Byzantin de la mort de Manuel Comnène à la paix en 1189.
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Rostan de Beuil chef du Groupe d'arbalétriers u603
Otto Canella était consul de Gênes en 1133. Son fils supposé Grimaldo, Grimaud en français, fut amiral et homme d'État génois à l'époque des premières Croisades ne portait aucun nom patronymique. Il fut consul de la Commune de Gênes en 1162, 1170 et 1184, et la représenta notamment auprès de l'empereur Frédéric Barberousse, ainsi qu'auprès de l'empereur byzantin. Il eut pour successeur Oberto Grimaldi, amiral de la flotte génoise à Damiette, mort en 1252.
Voir : u603 Compagnie Rostan de Beuil : 8 Arbalétriers de Nice
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u307- 15 lanciers Baussenques MI LL Bcl
La famille des Baux est l'une des plus puissantes de Provence. Une partie de ses terres, la Sdeigneurie des Baux est en franc-alleu, c'est à dire totalement indépendante. La Principauté d'Orange, elle la détient directement de l'Empereur, autant dire, qu'elle est quasiment aussi indépendante. Mais pour le Marquisat de Provence, elle le tient en tant que vassale du Comte de Toulouse. Un vassal souvent indocile, mais qui cette fois est bien décidé à profiter de la situation pour affaiblir la puissance du Royaume d'Aragon qui lui dispute la prééminence sur quelques points stratégiques.
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u306- 14 lanciers Languedociens des villes MI LL Bcl
On peut faire beaucoup de choses à cheval, mais pas tout. C'est pourquoi même au plus fort de la féodalité, les armées ont toujours compté quelques fantassins.
Pour jouer ce rôle, a coté des arbalétriers, on trouvait les "sergents à pied". En cette toute fin de 12ème siècle, ce ne sont pas des troupes professionnelles permanentes, mais des bourgeois des villes, voire des paysans qui se voient confier une lance et un bouclier et sont envoyés guerroyer , parfois, mais pas toujours, après un entrainement sommaire.