HK83 : Rostang de Castillon

Chevalier expérimenté d’une quarantaine d’années, Rostang de Castillon est un homme d’une stature impressionnante. Sa haute taille et sa carrure massive inspirent le respect, mais aussi une certaine crainte. Son visage buriné par le soleil des campagnes et des batailles affiche des traits durs, encadrés par une barbe brune légèrement grisonnante. Seigneur de Castillon, petite place fortifiée sur les hauteurs, il est réputé pour sa prudence et sa capacité à prendre des décisions réfléchies en pleine mêlée. Fidèle à Hugues des Baux, Rostang voit dans le soutien à Roncelin une manière de préserver l’indépendance de sa maison face aux ambitions aragonaises.

 

Sur le plan moral, Rostang est un homme de parole, respectueux des traditions chevaleresques. Il incarne la loyauté et la droiture, bien que son pragmatisme le pousse parfois à faire des choix difficiles. Ses hommes le tiennent en haute estime pour son sens de la justice et son habitude de partager leurs épreuves sur le champ de bataille. Il est cependant un homme taciturne, peu porté aux plaisanteries ou aux récits, préférant les actes aux paroles.

HK82 : Livrade du Pic Saint-Loup (1178–1224)

 

Figure énigmatique et fascinante des récits du Bas Languedoc, **Livrade du Pic Saint-Loup** reste à ce jour un exemple rare et documenté des complexités liées aux perceptions médiévales du genre. Née en 1178 dans un village proche du Pic Saint-Loup, au nord de Montpellier, elle aurait, selon les chroniques, défié les conventions sociales de son époque en intégrant les forces de **Roncelin de Marseille** sous une identité masculine.

HK 81 Laurent de Hennencourt

**Lo Laurenc d’Enhenyèr**, également désigné dans certains textes sous le nom de Laurent de Hennencourt, est une figure chevaleresque intrigante dont la vie reste enveloppée de mystère. Originaire de Souabe, sa jeunesse demeure floue, et seules des allusions éparses dans des chroniques tardives évoquent une possible ascendance paysanne, peut-être liée à l’élevage de volailles. Aucun document d’époque n’atteste cette hypothèse, mais la présence de trois coqs sur son blason intrigue les historiens et alimente les spéculations. Sujet à sa naissance de l'Empereur, il professe cependant une haine atavique du Saint Empire et une fascination pour le royaume de France.

 

Ce qui est certain, en revanche, c’est qu’il s’est illustré par ses faits d’armes et son esprit à la croisade. On raconte qu’il aurait été adoubé sur le champ de bataille, récompensé pour son courage et ses talents de stratège. Après des années passées en Orient, il revient en Provence au printemps 1200 et met son épée au service du vicomte Roncelin dans sa lutte contre le roi d’Aragon.

HK80 : Enzo d’Arbor : Le Jeune Chevalier Ingénieux

**Né en 1184, Enzo d’Arbor est l’un des plus jeunes chevaliers à servir la puissante famille de Sabran.** À seulement 16 ans en 1200, il se distingue déjà par son caractère contrasté : une bonté sincère et désarmante, mais aussi des accès de colère impressionnants lorsqu’on s’attaque à ses proches ou à ses idéaux. **Vassal fidèle des Sabran, il tient la Villa d’Arbor**, un domaine ancestral situé à l’emplacement de ce que l’on nomme aujourd’hui Saint-Laurent-des-Arbres, en bordure du Rhône.

 

HK 79 Guy de Montpellier

 

Guy (ou Gui) de Montpellier (1160-1208) est le fondateur de l'ordre des Hospitaliers du Saint-Esprit et de la confrérie du Saint-Esprit vers 1180 créés dans le but d'accueillir les enfants abandonnés, les pauvres et les malades. L'ordre a été reconnu officiellement par le pape Innocent III le 23 avril 1198. Guy de Montpellier était le quatrième fils de Guilhem VII de Montpellier de la dynastie des Guilhem (Guillaume en langue d'oil), seigneurs de cette ville. Guy semble avoir fait son éducation chez les Templiers, mais en sortit relativement jeune. Il était le frère cadet de Guilhem VIII de Montpellier (1157-1202).

HK 78 Imbert d'Eschizadour

C'est dans le cartulaire du prieuré d'Aureil, à la fin du XIIe siècle (vers 1190), qu'apparaît la première mention d'un membre de la famille d'Eschizadour : Imbert d'Eschizadour concède une rente annuelle de deux sous à l'institution religieuse.

Aux environs de l'an 1200, le terroir de Saint-Méard fait partie de la châtellenie de Châteauneuf-la-Forêt, dont le donjon d'Echizadour est un des points essentiels de défense.

On est tenté de dater la tour de cette époque, car cette fin de siècle coïncide avec une phase de mutation dans l'habitat fortifié du Limousin. Depuis deux siècles en effet, cet habitat s'était organisé autour d'un castrum qui concentrait en ses murs, à côté de la résidence seigneuriale, les hôtels des chevaliers - milites castri - à la solde du seigneur. Puis, à la fin du XIIe siècle, ces chevaliers se sont "émancipés" et ont délaissé leurs hôtels situés dans l'enceinte du castrum pour s'établir dans des résidences périphériques (appelées repaires ou maisons-fortes).

Une famille de chevaliers dépendante de la châtellenie de Châteauneuf aurait donc quitté le castrum primitif dans la seconde moitié du XIIe siècle, (celui-ci, en ruine, sera vendue le 17 mars 1669 par Léonard d'Eschizadour) pour s'établir à Eschizadour et en prendre le nom. Cette terre devait appartenir à l'évêque de Limoges, car Imbert d'Eschizadour, en juin 1290, lui rend hommage pour cette possession.

HK 77 Nicolas d'Assas de Mahaut

Quand le sage montre la Lune, l'Imbécile regarde le doigt (proverbe chinois)

u402 Troupe de Chevaliers des Alpes

HK 5 Chevalier Laugier d'Agoult de Gordes (84)
HK 6 Chevalier Laugier de Banon (05)
HK 26 Hugues de Gières de Sigoyer (05)
HK 7 Chevalier Mayol Dallemagne (04)
HK 28 Pons d'Allons
HK 30 Roland de Saint Marcel, Seigneur de Savines
HK 51 Arnaud de Flote

U401 Sous Général EHK 6 Comte Guillaume de_Forcalquier (04) et sa garde

EHK 6 Comte Guillaume de_Forcalquier
HK 25 Jacques D'Arnaud de Montorcier
HK 27 Bosonet de Bonne, Seigneur de Bosonet en Champsaur.
HK 29 Hugues de Pelleautier de La Font

u612 Les Normands de Richard

Un fragment de la balade des niçois par Vincent Herelle

En ce matin d'hiver de l'an de Notre Seigneur 1200, le guetteur de la tour de Turbia vit une colonne de cavaliers avancer sur le grand chemin qui venait d'Ysia . Ils allaient passer devant la ville ou du moins sur son col. Il sonna de la trompe. Un homme apparut. Point n'était besoin de l'entendre pour deviner qu'il était d'origine ligure de l'Est et son accent chantant le confirmait. Son nisart sentait fort l'italique mais on le comprenait bien. En outre, il était très respecté. Ce matin, il portait une épaisse casaque de bœuf bouilli sur l'épaule de laquelle étaient peintes des armes étranges : « d’or à la barre de sinople. ».