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Vicomte Roncelin de Marseille Général en Chef et sa garde de 5 chevaliers Extra Lourds :
EHK 14 Basile de Macourie, chevalier équipé par St Victor
EHK 15 Barral de Peynier, Chevalier équipé par Vicomte
EHK 16 Arnulphe le Normand, Chevalier équipé par St Victor
EHK 17 Hugues de Fer, Viguier_marseillais
EHK 18 Victor de Fer,
Nous avons vu que l'Abbaye de Saint Victor et ses filiales pouvaient compter sur quelques gardes professionnels formant une infanterie lourde.
A coté d'eux, elles peuvent aussi mobiliser paysans et artisans comme n'importe quel seigneur laïc peut le faire sur ses terres.
La marine marchande est en cette fin de 12ème siècle la base de l'économie Marseillaise. Idéalement placée au débouché de la vallée du Rhône, la calanque du Lacydon abrite un port en eau profonde, idéal pour les lourdes caraques qui commercent avec les comptoirs du Levant.
L’abbaye Saint-Victor de Marseille a été fondée au Ve siècle par Jean Cassien, à proximité des tombes de martyrs de Marseille, parmi lesquels saint Victor de Marseille († en 303 ou 304), qui lui donna son nom. L'abbaye prit une importance considérable au tournant du premier millénaire par son rayonnement dans toute la Provence. L'un de ses abbés, Guillaume de Grimoard, fut élu pape en 1362 sous le nom d'Urbain V.
En plus des archers du Guet, force permanente à vocation de maintien de l'ordre intérieur, la Ville de Marseille possède aussi une milice qui tient les portes et les remparts de la ville. Cette milice est composée de citoyens qui rendent ce service militaire à coté de leur métier habituel.
De Marseille à la Camargue il n'y a pas loin, et les moines de Saint-Victor, dès le Vème siècle établissent dans les Marais une Abbaye qui prit le nom de Psalmodie.
Seule unité permanente et professionnelle de la Ville de Marseille, le Guet Municipal est placé sous l'autorité du Viguier, Hugues de Fer. Ses missions relèvent plus du maintien de l'ordre que de la Police Judiciaire telle qu'on l'entend de nos jours.
Les Ordres Religieux de Chevalerie, Hospitaliers, Templiers et même Teutoniques étaient présents à Marseille en 1200.
Il n'a jamais été question pour eux de s'immiscer dans les querelles locales. La Commanderie des Hospitaliers était installée sur le site de l'actuel Fort Saint-Jean qui leur doit leur nom. A cette date, les Teutoniques viennent juste d'ajouter la dimension militaire à leur vocation hospitalière, tout en se séparant des Hospitaliers auxquels ils étaient jusque là liés. Si des Chevaliers Teutoniques sont présents à Marseille, nul doute qu'ils résident encore à l’Hôpital Saint-Jean, à l'entrée du Port.
Depuis 3 ans, Marseille s'est rebellée contre le Comte de Provence et défend farouchement son indépendance.
A l'autre bout du Comté, à Nice les avis sont partagés. Pour certains, Marseille est une rivale dont on aimerait bien voir la fierté contenue. Pour d'autres, l'entrée en guerre de Forcalquier et de Toulouse est une occasion inespérée de faire de Nice une République à l'image de Gènes, sa voisine.
Les indépendantistes ne peuvent envoyer toutes leurs forces à l'autre bout du Comté, mais ne peuvent rester inertes. C'est donc une troupe hétéroclite de cadets de famille, de chevaliers recrutés au delà des Alpes et d'aventuriers divers qui prend le chemin de Marseille.